Les tambours de la terre
Parce qu’Ils avaient toujours cru que l’invasion viendrait par l’extérieur Parce qu’ils avaient toujours cru que le danger était plus grand qu’eux Ils ne s’étaient pas douté que l’ennemi était en eux.
Plus petit qu’eux, très insidieux, un microbe, microscopique , invisible Et qui avait eu raison d’eux…
Ils ne s’étaient pas méfiés, pas protégés, ils se croyaient au dessus des lois Des lois de la nature, ils se pensaient Dieu.🌿
Avoir tous les pouvoirs, tous les droits, Aucun devoir, Ils n’avaient pas imaginé l’impensable. Ils s’étaient laissé attaquer au nom d’un faire valoir illusoire
L’ennemi était là, trouver une solution était en eux. Se re-faire amis amis avec soi-même, Et être en lien avec soi, en lien avec l’autre en lien avec l’humanité.
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C’est alors que les tambours de la terre réapparurent D’Anciens guerriers presque oubliés, chantaient, dansaient, tambourinaient. Comme un ventre leurs âmes vibraient.
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Comme un coeur nous ne faisions qu’un. Les tambours de la terre ne faisaient qu’un, comme un cœur. Un coeur qui respire tout autour de la terre, Chacun à sa manière,
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Tambours et Fracas les sons étaient là pour nettoyer, diffuser , circuler toute l’énergie. La terre était un, les hommes étaient un, ils ne faisaient qu’un.
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Tambours dehors, tout feu tout flamme, tous autour de la terre, nous ne faisions qu’un. Nous étions là visibles et invisibles, tous les soirs à réanimer le coeur de l’âme du monde.
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Les esprits s’étaient apaisés, l’ombre avait disparu, de battre nos cœurs avaient recommencé. Nous avions fait le serment de rapprocher encore un peu plus nos corps et nos cœurs, et maintenir droite la flamme unique de l’esprit humain. Nous étions un seul corps, un seul coeur, une seule âme.
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Céline
Écrit le Vendredi 27 mars
